La famille est un pilier de notre société, le premier lieu de socialisation et d’éducation de l’enfant. C’est pourquoi Objectif France veut la soutenir, la protéger et lui redonner ses droits. Des parents qui s’investissent dans l’éducation de leurs enfants contribuent à leur plus grande autonomie et à leur sens des responsabilités. Inversement, quand la famille ne fonctionne pas, c’est toute la société qui en pâtit.
La politique familiale qu’Objectif France défend repose sur les principes de liberté et de responsabilité qui sont au cœur de son projet : il s’agit pour cela de mieux protéger les enfants, de mieux responsabiliser les parents, de redonner à ces derniers de la liberté pour mieux concilier vie professionnelle et vie familiale.
La politique familiale en France est un levier essentiel de nos politiques publiques. Cette politique soutient le dynamisme de notre économie et contribue aussi à la pérennité de notre système de retraites par répartition. La France est ainsi l’un des pays au monde où le taux d’activité des femmes est le plus élevé sans que cela n’ait pour autant pénalisé la natalité.
La politique menée depuis 2012 a remis en cause les fondements de notre politique familiale. L’abaissement par deux fois (2013 et 2014) du plafond du quotient familial a pénalisé les familles et tout particulièrement celles qui ont plusieurs enfants. Surtout, la nature même de la politique familiale a été remise en question par la mise sous condition de ressources des allocations familiales. Ce sont ainsi les familles qui ont supporté le poids des rares économies réalisées depuis 2012. La politique familiale ne peut plus être la variable d’ajustement de nos politiques sociales et doit retrouver sa vocation originelle : compenser la charge liée à l’éducation d’enfants.
Objectif France protégera la famille et lui redonnera ses droits, car la famille est l’un des piliers de notre société.
Synthèse en 10 points clés :
Soutenir les familles
1 - Rétablir l’universalité des allocations familiales, pour rendre son efficacité à notre politique familiale.
2 - Relever progressivement le plafond du quotient familial à 3000 € pour réduire l’impôt sur le revenu des familles.
Mieux responsabiliser les parents
3 - Rétablir le contrat de responsabilité parentale supprimé en 2013 afin de permettre la suspension des allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire des enfants ou de comportements non conformes aux valeurs fondamentales de la République.
Protéger les droits de l’enfant
4 - Protéger les droits de l’enfant dès sa conception. Inscrire dans un projet parental strictement encadré toute volonté de couples souhaitant avoir recours à une aide médicale à la procréation (AMP) de convenance. Soumettre toute demande sans dérogation à une décision collégiale au niveau local puis national, au terme d’un parcours de soin dont les référents sont: gynécologues, psychologues, personnel infirmier, assistante sociale, enseignant et juge aux affaires familiales. Ce parcours d’au moins un an ne pourra être réalisé que dans quelques établissements publics dont l’agrément sera contrôlé et renouvelé annuellement selon des critères scientifiques et éthiques. La gestation pour autrui (GPA, « mères porteuses ») restera interdite à tous. Le gouvernement luttera contre les détournements de procédure par le biais de conventions signées avec les pays autorisant ces pratiques.
5 - Entamer avec les associations concernées une réflexion sur l'adoption, en défissant comme socle fondamental le droit de l'enfant à pouvoir accéder à sa filiation.
Donner plus de liberté aux familles et mieux concilier vie familiale et professionnelle
6 - Garantir la liberté des familles dans le choix des modes d’accueil de la petite enfance. Les formules de garde souples seront privilégiées et les maisons d’assistantes maternelles seront développées ainsi que les micro-crèches.
7 - Simplifier la règlementation relative aux crèches et aux halte garderies, qui complique aujourd’hui la création de places et en augmente le coût. Inciter à la flexibilisation des horaires des structures de garde.
8 - Faciliter les évolutions professionnelles en fonction de l’expérience et les passerelles d’un métier à l’autre, entre assistant maternel et éducateur de jeunes enfants. Mettre en place des plans de formation afin de répondre à la demande du marché qui est en tension.
9 - Réintroduire la liberté dans le recours au congé parental.
10 - Maintenir l’enveloppe des aides fiscales et sociales destinées aux particuliers-employeurs pour les emplois familiaux.
A voir sur ce thème :
[ Tribune
] Tribune d'Etienne Le Reun et Aurélien Duchêne
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Pour soutenir nos retraites, relançons notre natalité qui baisse !
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] Vidéo de Rafik Smati
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